Le dragon celtique : mythologie, signification et symbolisme

Le dragon, créature mythique et légendaire, se retrouve dans presque toutes les cultures du monde sous une forme ou une autre. Dans la mythologie celtique, les dragons sont des symboles puissants. Ils sont considérés comme des créatures qui protègent la terre, se tiennent côte à côte avec les dieux et possèdent un immense pouvoir. Le dragon celtique est également un symbole de fertilité, de sagesse, de leadership et de force. De nombreuses représentations de dragons celtiques peuvent être observées dans les œuvres d’art, l’architecture, les bijoux et, encore aujourd’hui, sur les drapeaux des certaines régions celtiques.

Voici un aperçu du symbolisme et de l’importance du dragon dans la culture et la mythologie celtiques.

Qu’est-ce que le dragon celtique ?

Dans la tradition celtique, il existe deux principaux types de dragons :

  • de grandes créatures ailées à quatre pattes ;
  • des grandes créatures serpentines sans pattes et de petites ailes ou aucune.

Les dragons étaient représentés de nombreuses façons. Une représentation courante est celle de dragons avec leur queue dans ou près de leur bouche, créant un cercle. Cet Ouroboros démontrait la nature cyclique de la vie.

En outre, les Celtes considéraient les dragons comme des créatures magiques, appartenant à un monde parallèle au monde physique. Ils étaient souvent représentés à côté des dieux celtiques. Les dragons étaient si puissants qu’on croyait qu’ils pouvaient affecter la configuration du terrain. Les druides pensaient que les chemins qu’ils empruntaient étaient importants pour le flux d’énergie à travers le monde physique. Ils étaient par ailleurs considérés comme des symboles de pouvoir, de leadership, de sagesse et de fertilité. Des traits que l’on retrouve également chez le dragon chinois et le dragon japonais.

Cependant, après l’avènement du christianisme, cette perception positive des dragons a commencé à se modifier. Le dragon celtique fut dépeint peu à peu comme un monstre qui devait être vaincu. Il a été adapté dans les légendes du christianisme, où il est dépeint comme un monstre symbolique du Mal qui est finalement tué par un saint chrétien.

Une représentation courant du dragon celtique est l'Ouroboros, un dragon se mordant la queue, symbolisant la nature cyclique de la nature et de l'univers.
Une représentation courant du dragon celtique est l’Ouroboros, un dragon se mordant la queue, symbolisant la nature cyclique de la vie et de l’univers.

Signification et symbolisme du dragon celtique

Alors que la croyance aux dragons celtiques existe à peine au 19e siècle, ils restent symboliques à l’époque moderne, en particulier en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles. Voici quelques-unes de ses significations.

Le dragon celtique, symbole de royauté et pouvoir

Le dragon celtique a figuré sur plusieurs blasons, drapeaux et autres armoiries au Royaume-Uni. Un dragon rouge a été représenté sur le blason royal britannique, sur blason royal du Pays de Galles et sur le drapeau gallois.

Le dragon celtique, symbole de leadership et bravoure

Chez les Celtes, le dragon était un symbole de leadership et de bravoure. Le mot gallois pour dragon est draig ou ddraich, qui fut utilisé pour désigner les grands leaders.

Dans la littérature galloise, les légendes arthuriennes employaient le titre Pendragon ou Pen Draig. Le mot gallois Pen signifie chef ou tête. Le titre signifiait donc quelque chose comme Dragon en tête. Dans la légende, Pendragon était le nom de plusieurs rois des bretons.

Dans le cycle de la Vulgate, Aurelius Ambrosius s’appelait Pendragon. Le frère d’Ambrosius et père du roi Arthur a également pris le titre d’Uther Pendragon. En tant que roi, Uther a ordonné la fabrication de deux dragons d’or, dont l’un servit d’étendard de combat.

Le dragon celtique, symbole de sagesse

Le symbolisme de la sagesse du dragon celtique découle probablement des enseignements des ordres druidiques traditionnels, ainsi que de la légende de Merlin. Dans le livre The Prophetic Vision of Merlin, les dragons symbolisent les énergies créatrices présentes dans la terre et dans chaque être humain. Lorsque ses énergies s’éveillent, on pense qu’elles apportent des cadeaux magiques de sagesse et de pouvoir.

Le dragon celtique symbole de fertilité

Pour les Celtes, le dragon était également un symbole de fertilité. Il était considéré comme un indicateur des récoltes et de la fertilité saisonnière. Selon les Celtes, les dragons ont été conçus à partir de la première cellule vivante sur terre. Celle-ci était fertilisée par le ciel et nourrie par l’eau et les vents.

Le dragon celtique associé aux quatre éléments

Dans le mysticisme druidique et celtique, le dragon est associé aux éléments de l’eau, de la terre, de l’air et du feu. Le dragon d’eau est associé à la passion, tandis que le dragon de terre dénote le pouvoir et richesse. Le dragon de l’air apporte perspicacité et clarté à la pensée et à l’imagination. Enfin, le dragon de feu procure vitalité, ardeur et courage.

Le dragon celtique dans la mythologie

Saint Georges, Saint Patrick et Saint Michael terrassant les dragons

Saint Georges terrassant le Dragon, FanArt de Rajko Zigic.
Saint Georges terrassant le Dragon, FanArt de Rajko Zigic.

Georges de Lydda, dit Saint Georges, est l’un des tueurs de dragons les plus connus du christianisme. Dans La légende Dorée, il sauve la fille d’un roi libyen d’un dragon. Le roi montre sa gratitude en ordonnant à ses sujets de se faire baptiser. Saint Georges est également l’un des personnages de la ballade de 1597 de Richard Johnson, Les Sept Champions de la Chrétienté. Des contes similaires se retrouvent dans tout le folklore européen, notamment en Allemagne, en Pologne et en Russie. Depuis l’an 800, Saint Georges est le saint patron du royaume de Grande-Bretagne.

En Irlande, Saint Patrick est représenté comme un pourfendeur de dragons. Il a tué les dieux serpents Corra et Caoranach. Comme les serpents ne sont pas courants en Irlande, cette histoire a suscité de nombreux débats. Les érudits pensent que la représentation de Saint Georges d’Angleterre et de Saint Patrick d’Irlande tuant les dragons sont des symboles de la domination chrétienne sur le paganisme celtique.

Dans le folklore britannique et écossais, Saint Michael est une figure de héros mythologique reconnue pour avoir éliminé les dragons de la terre. Dans ces histoires, le dragon représentait les influences païennes abattues par le christianisme. En fait, de nombreuses églises dédiées à Saint Michael ont été bâties sur d’anciens lieux saints. Par exemple, la tour de Glastonbury Tor montre que ces légendes ont des racines celtiques.

Le ver de Lambton

L’une des célèbres histoires de dragons celtiques concerne le ver qui hantait la région autour du château de Lambton. Le terme worm (ver en français) était le mot saxon et nordique pour dragon. La créature est dérivée de la mythologie scandinave, arrivée sur les terres celtiques avec les Vikings. Il est décrit comme une figure de dragon qui ressemble à un serpent, parfois une anguille ou un triton.

Selon la légende, un chevalier sacrilège part pêcher un dimanche matin au lieu d’aller à l’église. Malheureusement, il voit une créature étrange, ressemblant à une anguille à neuf bouches. Effrayé, il la jette dans un puits et part pour les croisades. Pendant ce temps, le ver atteint une taille gigantesque et se transforme en monstre, ravageant la campagne et tuant tous les chevaliers envoyés pour le tuer.

Le ver était difficile à vaincre car son haleine empoisonnait l’air. Et chaque fois qu’il était coupé en deux, il se reconstituait et attaquait à nouveau. Lorsque le chevalier revint de Terre Sainte, il trouva son peuple effrayé. Comme il savait qu’il était fautif, il promit de tuer le ver. Finalement, grâce à son armure à pointes, il finit par le terrasser.

Le ver de Lambton partage quelques similitudes avec Jormungandr et Fafnir de la mythologie nordique. Ce qui n’est pas surprenant étant donné l’empreinte laissée par les Vikings dans l’histoire du Royaume-Uni.

La légende du serpent-dragon Master Stoorworm

Terreur des côtes écossaises

Maître Stoorworm était un gigantesque dragon de mer. Il avait pris l’habitude de terroriser une ville d’Écosse. Il mangeait toujours trop et chaque matin il baillait sept fois. Au dernier bâillement, sa langue sortait de sa gueule et saisissait sept choses au hasard dans la ville : des gens, des objets, du bétail…

Le roi de la cité ordonna une réunion pour décider de ce qui devait être fait à propos de Maître Stoorworm. Certains voulaient apaiser la bête en lui offrant de belles filles vierges. Mais le roi ne voulait pas sacrifier son peuple, il voulait simplement la mort du dragon. Ainsi, il promit que quiconque tuerait Maître Stoorworm aurait la main de sa fille et obtiendrait sa célèbre épée.

Trente-six guerriers ont répondu à l’appel, mais tous ont été effrayés au premier souffle du dragon. Découragé, le roi ordonna de préparer son navire car il préférait aller au combat que de sacrifier l’un des siens.

Assipattle l’astucieux

Dans cette cité, vivait un jeune garçon nommé Assipattle, ou Jamie selon les sources. Même s’il était petit, il était courageux. Lorsque les trente-six guerriers ont été effrayés, il a échafaudé un plan pour vaincre le dragon. Une nuit, il s’est faufilé hors de chez lui, emportant un pot en fer et une tourbe. Il se rendit sur les quais où était préparé le navire du roi. Assipattle trompa le garde pour l’éloigner de son poste et vola le bateau. Il rama et attendit que Maître Stoorworm se réveille.

Lorsque le dragon bailla pour la première fois, Assipattle fut emporté à l’intérieur du corps de la créature en même temps que beaucoup d’eau de mer. Assipattle a continué à ramer dans le corps du dragon jusqu’à ce qu’il atteigne son foie. À l’aide de la tourbe, il réussit à mettre le feu au foie. Alors que le dragon se tordait de douleur, Assipattle a ramé pour sortir de son corps.

Alors que Maître Stoorworm se débattait, des morceaux de son corps tombèrent. La première fois, certaines de ses dents créèrent les îles Orcades, tout au nord de l’écosse. La seconde fois, ce furent les îles Shetland. La troisième fois, le reste de ses dents tomba et forma les îles Féroé. Enfin, son corps gigantesque s’effondra, donnant naissance à l’Islande.

Encore une fois, ce serpent-dragon titanesque partage des similitudes avec Jormungandr, le Serpent de Midgard de la mythologie nordique.

Master Stoorworm était un gigantesque serpent de mer qui terrorisait les côtes écossaises. On lui trouve des similitudes avec Jormungandr dans la mythologie nordique.
Master Stoorworm était un gigantesque serpent de mer qui terrorisait les côtes écossaises. On lui trouve des similitudes avec Jormungandr dans la mythologie nordique.

Le dragon celtique dans les légendes arthuriennes

Comme mentionné précédemment, les contes de dragons et les histoires sur le roi Arthur étaient populaires au Pays de Galles, une nation symbolisée par un dragon rouge. Selon la légende, le roi Arthur était le dirigeant le plus glorieux des Bretons insulaires, un groupe de peuples celtiques habitant la Grande-Bretagne avant l’invasion anglo-saxonne au 5e siècle.

Le titre du père d’Arthur, Uther Pendragon, a été inspiré par une comète en forme de dragon qui a servi de signe de son ascension à la couronne. La comète est apparue dans le ciel avant la bataille avec les Saxons, où son frère Aurelius a trouvé la mort. En tant qu’épithète, Pendragon peut être interprété comme Chef des guerriers ou Premier Chef.

Certains historiens pensent que le roi Arthur a réellement existé et dirigé les armées bretonnes contre les envahisseurs saxons. Mais aucune preuve ne peut confirmer son existence. Les légendes arthuriennes ont probablement été inspirées par les histoires de grands dirigeants comme Alexandre le Grand et Charlemagne, bien que certaines caractéristiques des histoires celtiques aient été adaptées à l’époque féodale.

Le dragon celtique dans l’histoire

Dans la religion

Les anciens Celtes étaient des groupes de personnes vivant dans certaines parties de l’Europe à la fin de l’âge de bronze et à l’âge du fer, entre 700 avant J.C. et 400 après J.C. Ni les Romains ni les Anglo-Saxons n’ont réussi à envahir la région. Les Celtes ont continué à prospérer dans le nord de la Grande-Bretagne et de l’Irlande, où la culture celtique s’est épanouie jusqu’à l’époque médiévale.

Une fois la Gaule vaincue par les Romains en 51 avant notre ère, Jules César a continué d’envahir les pays avoisinants. En 432 de notre ère, le christianisme est arrivé en Irlande avec Saint Patrick, de sorte que de nombreuses traditions celtiques ont été incorporées dans la nouvelle religion.

Lorsque le catholicisme est devenu la religion dominante, les anciennes traditions celtiques ont perduré dans leurs récits épiques, y compris ceux des dragons et des héros. Cependant, la plupart des légendes sont devenues une combinaison de motifs celtiques et de christianisme. On pense que la popularité du dragon dans la légende européenne était le résultat d’associations bibliques avec la figure archaïque du Mal diabolique.

Le terme anglais dragon et le gallois draig sont tous deux dérivés du terme grec drakon, qui signifie grand serpent. Dans le livre de l’Apocalypse, le dragon représente Satan. Il est décrit comme un grand dragon de couleur ardente à sept têtes et dix cornes. De nombreux historiens et théologistes s’accordent sur le fait que Satan est né de la fusion de divinités d’autres régions du monde, notamment Apophis et Seth de l’Égypte ancienne.

À la fin du Moyen Âge, plus de 100 saints avaient été crédités de leurs rencontres avec des ennemis diaboliques sous la forme de serpents ou de dragons monstrueux.

Le Dragon Rouge (Satan) de la Révélation 12:1-17 (Apocalypse de Jean). Illustration de emmshin.

Dans la littérature

Dans Historia Britonum, une compilation d’histoires datant du début 9e siècle, le dragon est mentionné dans l’histoire du roi Vortigern. La créature mythique a également été présentée dans le conte gallois Lludd et Llefelys, qui a été inclus dans l’Histoire des Rois de Grande-Bretagne (Historia Regum Britanniae), une source populaire de légendes sur le roi Arthur, écrite par Geoffrey de Monmouth entre 1135 et 1139.

Dans leurs histoires, les deux auteurs relatent l’échange entre Vortigern et du jeune Merlin. Le roi Vortigern, qui s’était enfui au Pays de Galles pour échapper aux envahisseurs anglo-saxons, commença la construction de sa forteresse sur la butte de Dinas Emrys. Mais la construction n’avançait pas : la première tour que l’on tentait d’ériger chaque jour était retrouvée démolie le lendemain. Merlin avertit Vortigern que deux dragons se livraient bataille dans un lac situé dans les entrailles de la butte. Il expliqua que le Dragon Blanc des Saxons, bien que remportant la bataille à l’heure actuelle, serait bientôt vaincu par le Dragon Rouge Gallois. Les dragons finissent par s’entretuer, Vortigern construit sa forteresse et meurt dans les flammes du siège de celle-ci, mené par Uther Pendragon.

En héraldique

Le symbolisme du dragon celtique en tant qu’emblème de la royauté s’est perpétué à travers les âges. Au 15e siècle, le dragon figurait sur l’étendard royal d’Owain Gwynedd, le roi de Galles qui mena une guerre d’indépendance contre la domination anglaise. Sur l’étendard figurait Y Ddraid Aur, qui se traduit par Le Dragon d’Or.

Plus tard, la maison Tudor, qui était d’origine galloise, introduisit le dragon en Angleterre. En 1485, Henry Tudor utilisa le dragon gallois à la bataille de Bosworth. À la suite de sa victoire, il devint Henri VII d’Angleterre et arbora le dragon sur ses armoiries.

Le dragon rouge sur le drapeau du Pays de Galles.
Le dragon rouge sur le drapeau du Pays de Galles.

L’importance du dragon celtique dans l’ésotérisme druidique

Le dragon celtique et le Pouvoir de la Terre

Le dragon celtique a toujours été associé au Pouvoir de la Terre. Aujourd’hui encore, dans de nombreux rituels ésotériques, les gens croient que l’invocation de « l’œil du Dragon Â» fera accroître leur pouvoir personnel.

Les anciens druides croyaient par ailleurs que la Terre elle-même ressemblait au corps d’un dragon. Ils ont donc construit leurs cercles de pierres sacrés sur les « nÅ“uds de puissance Â» de ce corps. Ils pensaient que les dragons nous reliaient au magnétisme et aux eaux curatives de la Terre.

Beaucoup d’entre nous ont entendu parler des mystères des lignes telluriques. En particulier en ce qui concerne l’emplacement de sites mystiques tels que Stonehenge et les mystérieux cercles de culture. Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est qu’une autre façon de dire « lignes telluriques Â» est « lignes de dragon Â» (Dragon Ley).

Dans l’ancienne Irlande celtique, la « loi de la terre Â» ne concernait pas la nature géographique et physique de son environnement. Cela avait une signification beaucoup plus puissante. Pour les anciens Celtes, la « ley of the land Â» (ligne de la terre) était un terme décrivant comment les forces cosmiques traversaient et influençaient la région, ainsi que la façon dont la région elle-même affectait ces forces cosmiques. On pensait que les dragons avaient une énorme influence sur la « loi de la terre Â» d’où le terme de « ligne de dragon Â».

La sagesse du dragon celtique

Mais loin des créatures terrifiantes que l’on voit dans les films, les dragons étaient bien plus que des bêtes cracheuses de feu avec le pouvoir de détruire. Le mot anglo-saxon dragon est dérivé du mot grec drakon signifiant « voir clairement Â». Les Celtes croyaient que les dragons avaient le don de vision, de sagesse et de prophétie. Les dragons celtes étaient considérés comme les gardiens de toute connaissance et sagesse.

Par ailleurs, le dragon celtique est souvent représenté avalant sa queue dans un cercle sans fin, symbolisant le cycle de la nature et la vie éternelle, un peu comme le symbolisme des nœuds et des triskèles.

Pensant que la Terre était le corps d'un dragon, Stonehenge aurait été bâti par les druides celtes sur des nœuds de confluence d'énergie.
Pensant que la Terre était le corps d’un dragon, Stonehenge aurait été bâti par les druides celtes sur des nÅ“uds de confluence d’énergie.

Pour conclure sur le dragon celtique

L’attrait des légendes celtiques, en particulier leurs histoires de dragons et de héros, reste fort à l’époque moderne. Le dragon a été un symbole important pour les Celtes et figure dans de nombreux contes comme un symbole de pouvoir, de fertilité, de sagesse et de leadership. L’image des dragons continue de s’observer sur les drapeaux et l’héraldique dans les régions qui étaient autrefois les terres des Celtes, mais aussi sur les tatouages et les bijoux tels que les bracelets et les anneaux.

Les dragons, les druides et les Celtes étaient tous inextricablement liés par les lignes de dragon. Pour les Celtes, les dragons, bien que mortels et effrayants, représentaient la continuation de la vie. Ils étaient le présage d’une bonne récolte, d’une année abondante. Et les druides étaient ceux qui avaient découvert les dragons et ont interprété leur signification pour leur peuple. Pour eux, tout bourdonnait et pétillait avec la foudre des dieux. Là où les dragons marchaient, la foudre était visible, et là où les druides l’indiquaient, la foudre était contrôlable pour le bien du peuple celtique.

Puis les chrétiens arrivèrent et ils présentèrent les dragons sous un jour différent. Ils sont devenus un symbole de troubles, de conflits et d’infertilité. La suite, vous la connaissez.

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